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Le milieu ouvert

Open opvang

Les enfants en ville

De open opvang zorgt voor de eerste opvang, doet de nodige onderzoeken en coördineert de familiale of sociale reïntegratie van alle kinderen.

Depuis 1978, le projet Kankala est connu dans la ville de Kananga pour l'accueil des enfants des rues.  Beaucoup d’enfants viennent demander un accueil, étant en conflit avec la famille ou poursuivis par les grands ‘shègues’ ou les services de l’ordre. D’autres sont repérés aux marchés, par nos agents sociaux qui les aménent à la maison d’écoute et à la direction.


En premier lieu vu la situation de l’enfant 

  • il y a l’accueil cordial pour disperser ses angoisses et le sécuriser.
  • ensuite le soin des plaies,
  • un peu de nourriture, quelques vêtements et un endroit où dormir. 

La première écoute attentive commence :

  • d’où viens-tu?
  • qui fuis-tu?
  • d’où viennent tes plaies?
  • pourquoi dors-tu au marché?  ...

Petit à petit la langue se dénoue … dès lors, avec ces quelques données, les assistants sociaux vont à la recherche d'éventuels membres la famille, car chaque enfant à droit à une famille.

Le Milieu Ouvert (MEOR) s’occupe du premier accueil, des enquêtes à mener et coordonne la réinsertion familiale ou sociale de tous les enfant.

La maison d'écoute

 

Le premier accueil en maison d’écoute

Pour accueillir l’enfant, le Milieu Ouvert (MEOR) dispose d’une ‘Maison d’écoute et d'Accueil’ qui se charge du premier accueil, des enquêtes à mener et coordonne la réinsertion familiale ou sociale des enfants. 

A son arrivée un accueil cordial attend l’enfant. Dissiper ses angoisses, le sécuriser, soigner ses plaies s’il y a lieu, le nourrir et lui donner des habits et un endroit où dormir sont les premières préoccupations. 

L’enfant est méfiant, a peur de se dévoiler, de dire la vérité par crainte de retrouver l’incompréhension et le rejet dont il a été victime dans la famille ou dehors.  L’assistant social lui pose des questions pour savoir d’où il vient, qui il fuit, d’où viennent ses plaies et pourquoi il dort au marché ?  ... Suit alors une écoute attentive. Petit à petit l’enfant se détend, la langue se dénoue et il fait confiance à celui qui l’accepte tel qu’il est.

Munis de ces données les assistants sociaux vont à la recherche d'éventuels membres la famille, suivant en cela le principe que ‘chaque enfant à droit à une famille’.

Cette écoute attentive de l’enfant est primordiale, elle continue dans tous les services et par tous les éducateurs. Elle permet de découvrir la vie de l’enfant et les causes qui l'ont amené en rue, querelles familiales, mère célibataire, pauvreté, vols, divorce des parents, sida, épilepsie ou handicap mental.  Pour la population locale il est question de sorcellerie.  

Donner de l’espoir à l’enfant, lui faire comprendre qu’il n’est pas abandonné et combler le vide affectif dont il souffre sont les buts premiers.

 

L'hébergement de l'enfant

Après l’écoute, les enquêtes et l'analyse par la méthode 'voir-juger-agir' les agents du MEOR et la Direction prennent une décision:

  • soit une réinsertion immédiate en famille:celle-ci est possible pour l’enfant fugitif qui ne se trouve que depuis quelques jours dans la rue;
  • soit de garder l’enfant dans la 'Maison d’Ecoute' pour une enquête supplémentaire. Il y vivra en compagnie d’autres enfants accompagnés, jour et nuit, de plusieurs éducateurs.

Si, après un certain temps, l’enquête révèle que l’enfant se retrouve seul ou qu’une réconciliation familiale n’est pas encore possible, l’enfant sera hébergé. Le garçon ira vivre au 'Village des Jeunes Kankala', la fille ou le bambin dans la maison des filles à 'Kananga 2'. Durant cette période d'hébergemeent les enquêtes continuent. 

Sensibilisation 

de la population

Des programmes de sensibilisation sont lancés dans les différentes communes de la ville. Par nos contacts avec les services de l'Etat: la famille, la police, le tribunal de paix, les affaires sociales, la division de la jeunesse, la communauté est sensibilisée aux dangers d'une vie au marché avec ses conséquences néfastes et souvent désastreuses pour l'enfant. 

Par nos émissions de radio, nous appellons les parents à reprendre leur enfant en famille et proposons notre aide. Stabiliser l’enfant en famille..

 

Formes de soutien pour les famille

Scolarisation - Microcrédits - Un toit - Travail

Pour éviter la rechute dans la rue de l’enfant réinséré, le CRSK assume la prise en charge scolaire de l’enfant dans les écoles de la ville, paie les frais, les uniformes et les fournitures. Plus de 250 enfants jouissent du privilège d’acquérir une connaissance à l'école primaire, dans l’enseignement secondaire et technique. Quatre de nos enfants étudient à l'université UKA à Kananga, trois en médecine et un en droit. D’autres ont déjà obtenu un titre académique et en août 2004, un de nos enfants a été consacré prêtre à Lubumbashi, il est actuellement missionnaire en ‘République Centre Africaine’.

 

L’équipe Bakajika constituée de 5 volontaires, aide certaines familles à accueillir l’enfant dans leur maison, par de petits travaux de construction: un mur supplémentaire pour une chambre, la réparation du toit, placer une porte ou une fenêtre.

Depuis cinq ans le MEOR aide les familles les plus pauvres sous forme d'Activités Génératrices de Revenus en sigle 'AGR' en leur procurant un microcrédit en nature qui leur permet de démarrer un petit commerce. Actuellement, grâce à cette activité, plus de 200 enfants vivent en famille.

Procurer un emploi

Le project des pousse-pousses

Une des activités indépendantes choisie par certains jeunes plus âgés et physiquement aptes, est de louer à la journée, un 'pousse-pousse'. Il le loue au CRSK à un prix minimum, pour transporter contre rénumération, des biens dans toutes les communes de la ville. Certains jours il fait 20 à 30 km de marche, est fatigué et n'a plus aucune envie d'aller importuner la population. Par son pousse-pousse le garçon avec ses aides, devient une société de déménagement. Il transporte les marchandises vers les marchés et magasins: quincaillerie, nourritures, eau, matériaux de construction, etc . Parfois son pousse-pousse est même loué comme corbillard! Son travail fournit au jeune un revenu appréciable pour construire, petit à petit, son avenir. 

Un programme d’épargne lui permet de se nourrir, de s'habiller, d'acheter un vélo, une radio, de louer une parcelle, de payer la dot pour créer son foyer, de payer les frais d'accouchement et les soins nécessaires, de démarrer pour son épouse un petit commerce. Le 'pousse-pousse' est une source de revenus, qui donne au jeune une dignité et la sécurité de se soustraire à la pire misère de la pauvreté.