Visite de travail Kankala 2024
Jour 1 - Départ et arrivée à Kinshasa
Vendredi matin. Nous sommes tous prêts à Zaventem pour le vol de 8h20 vers Kinshasa où nous logeons à la Procure Sainte-Anne.
A Kinshasa, le chaos à l'aéroport ne s'est certainement pas amélioré et dans la rue c'est une fourmilière : taxis qui croisent des taxis, des vélos qui roulent à gauche et à droite, entre eux des camions, des vélos et des chariots qu’on pousse et enfin la foule de qui essaient de traverser. Comment font-ils?
Le plastique et les déchets trainent encore sur les bas-côtés bien qu’il existe actuellement une usine qui recycle le plastique et en fabrique des tables et des chaises.
C’est un début.
Jour 2 - Visite Orper
Samedi. Je me suis d'abord rendu à la banque Procfin pour convertir des dollars en FC mais il a fallu encore en chercher ailleurs pour avoir plus de FC. Ensuite nous avons visité ORPER avec le Père Ange, c’est l’oeuvre de reclassement et de protection des enfants de la rue.
Il y a deux Centres fermés pour garçons, un pour filles et deux Centres ouverts pour filles et un pour garçons répartis dans toute la ville.
Nous avons visité un Centre fermé pour filles, très délabré mais soigné. Les vêtements de chaque fille étaient soigneusement rangés dans un placard rouillé. Elles apprennent à ranger pour plus tard dans leur vie.
L'après-midi. Visite du marché des voleurs - depuis toujours il porte ce nom – un endroit où des dizaines d'hommes attirent la clientèle à leur stand pour vendre des œuvres d’art. Le soir, dîner au Majestic, un bateau-restaurant sur le fleuve Congo. C'était délicieux. Nous avons passé une soirée tranquille avant d’entreprendre une semaine qui sera bien chargée.
Dag 3 Bezoek aan het landbouwproject van Jean Mbeshi
Zondag bezochten we het landbouwproject van Jean Mbeshi, een Congolese broeder van de Broeders van Liefde.
Op ander halfjaar had hij samen met enkele collega’s en twee werkmannen een varkenskwekerij, kippenstal met legkippen, een tuin van 15 ha waar ze groenten kweken, fruit (mango, banaan, papaya, ananas..) en bomen planten uitgebouwd. Daarnaast hebben ze ook nog een visvijver met tilapia.
Dit bezoek gaf veel ideeën voor Kankala.
Dag 4 Don Bosco
Dimanche. Nous avons visité le projet agricole de Jean Mbeshi un frère congolais des Frères de la Charité. Situé dans un terrain de 15 hectares, le projet a été crée en un an et demi avec l’aide de quelques collègues et deux ouvriers.
Il y a une ferme porcine et un poulailler avec des poules pondeuses et on est mis en culture légumes et fruits, mangue, banane, papaye, ananas et planté des arbres. On y pratique aussi la pisciculture avec des tilapia.
La visite de cette modeste ferme a donné des idées pour Kankala, elle pourrait servir d’exemple.
Jour 5 - Visite maison des filles Kananga 2
Mardi. Nous avons pris l'avion pour Kananga. A l’arrivée Il y avait la fanfare et un petit défilé militaire mais ils n'étaient pas prévu pour nous mais pour le gouverneur qui avait voyagé avec nous. Nous étions chaleureusement accueillis par Buffalo et Etienne. Sylvain, un des membres du CA est également venu nous accueillir. Mpokolo avait mis sa voiture et son chauffeur Matthieu à notre disposition pour que nous puissions facilement tout visiter. A Kananga, la situation dans les rues est différente de Kinshasa. Il y a d'innombrables vélos-taxis qui circulent et quelquefois une voiture privée. Beaucoup de monde le long de la route et de nombreux petits magasins pour vendre toutes sortes de produits. Ici, on voit plus de transport avec des vélos et des femmes qui portent sur la tête d’énormes bassines avec des légumes, elles parcourent ainsi beaucoup de kilomètres pour vendre un peu.
Nous sommes descendus chez les filles où nous étions reçus avec des chants de bienvenue, un discours, des fleurs et une petite pièce de théâtre qu'elles avaient préparé. Nous avons ensuite déposé nos valises à Tsheila où Germaine et plusieurs professeurs nous ont accueillis et nous avons vu les chambres de Mitangu. Tout était bien préparé. Nous avons ensuite mangé quelque chose avec la direction dans un restaurant proche de l'aéroport. Une soirée agréable. Il était frappant de constater que lorsque nous avons quitté la table, tous les restes du repas, y compris ceux dans les assiettes, étaient récupérés. mis dans des sacs en plastique et emportés pour être donnés aux plus pauvres.
Jour 6 Discussion avec la direction
Mercredi. Comme tous les mercredis les familles les plus pauvres qui sont soutenus par le Centre ouvert, viennent recevoir de la farine de maïs et de manioc pour nourrir leurs enfants. Ce jour-là ils étaient une quinzaine. Puis il y a eu une première réunion avec la direction pour faire leur connaissance, quelles sont leurs missions et ce qu'ils attendent de nous. Nous leur avons dit que nous nous engagerions à les aider le plus longtemps possible, mais qu'ils devaient veiller à réaliser des économies et examiner de quelle façon générer des revenus.
Dans l'après-midi nous avons eu une conversation avec Emmery, l'avocat, membre du Conseil d'Administration, il allait repartir pour Kinshasa. Avec Liliane, nous avons parlé des statuts à adapter, de l'école et des garçons plus âgés, ils devraient être plus nombreux à passer à l'ORS pour apprendre l'agriculture. Emmery était très reconnaissant d'avoir pu faire ses études à Kankala, il pense que pour ceux qui ont des difficultés à apprendre il serait bien de retourner aux écoles comme elles étaient anciennement.
Dag 7 - Visite Village des jeunes Kankala
Jeudi. Une trentaine d'étudiants soutenus par le Centre ouvert de Mitangu étaient là pour nous saluer et ont fait un discours de bienvenue, lu par Jozef un garçon de 15 ans. Jozef habite à Mitangu et tous les matins à 6h il part de là pour aller étudier au collège. Il veut devenir prêtre. Il s’occupe lui-même de sa nourriture et effectue de petits travaux à Mitangu. Il a un frère qui est chez les garçons et une sœur chez les filles. Son père est décédé et la mère souffre de graves problèmes psychiques.
Ensuite nous allons nous rendre à la maison des garçons, la route a été très difficile. A l’endroit le plus difficile de la route, dans une descente d’une vingtaine de mètres devenue boueuse à cause de la pluie, les deux voitures se sont embourbées. Il a fallu creuser la terre boueuse et faire confiance à bons chauffeurs pour libérer les voitures. L’accueil dans la maison des garçons ressemblait à une ‘joyeuse entrée’. Les garçons agitaient des branches de palmier et chantaient à pleins poumons depuis l'entrée du village puis suivaient les voitures jusqu'à l'un des pavillons. Ils n’arrêtaient pas de chanter. Après un nouveau discours de bienvenue, la direction et les enseignants se sont présentés et nous avons visité les pavillons et les classes. Dans le jardin, sur un lopin de terre le maïs et quelques rares légumes poussent ici et là. Apparemment, beaucoup a été volé. Ils attendent de voir ce que cela va rapporter.
Certains locaux des différents pavillons sont vides, pas utilisés. Par contre les 7e et 8e années sont ensemble dans un local et sont enseignés par deux professeurs. Pas de matelas dans les dortoirs, les garçons dorment sur des nattes Dans les classes primaires il semble y avoir une bonne discipline, mais dans les classes des plus âgés cela semble un peu plus difficile. Du papier à dessin et des crayons ont été distribués et les dessins nous sont offert pour les emmener en Belgique et les montrer dans les écoles.
Sur le chemin du retour, nous nous sommes à nouveau embourbés. Cette fois il fallait remonter la côte, ce qui rendait le passage encore plus difficile. Pour notre propre sécurité, nous sommes sortis de la voiture et sommes montés à pied. Albert, dans la montée été porté sur le dos par Etienne.
Jour 8 - Visite Mpokolo chez père Ivo
Vendredi. Une fois de plus, une quinzaine de personnes attendent dehors pour recevoir comme chaque semaine le soutien de 2000 FC (4000 FC les jours fériés). Le nombre semble varier. Quelquefois c’est un enfant qui vient à la place de parents qui ne peuvent pas se déplacer. Ils n'ont pas le moindre revenu.
Ensuite nous avons marché jusqu'à la Procure pour voir le Père Ivo. Il a dû fermer temporairement son projet en raison de divers problèmes et de l'absence de perspectives de revenus. Nous avons visité Mpokolo plus loin dans la ville. C'est une maison très ordonnée avec des bureaux, un entrepôt, tout est bien rangé dans des cartons, de bons lits, des matelas. Juste à l'extérieur du centre on a creusé un puit à eau permettant à d’autre d’acheter de l'eau. Mais avant de fonctionner il devait encore être inauguré officiellement par le gouverneur.
L'après-midi il y eut une réunion avec la direction au sujet des finances avec les documents que Marc (notre président) avait préparés. Il est clair pour eux que les dépenses augmentent et que les revenus diminuent, mais ils ne voient pas encore comment résoudre le problème. Invités à nommer un directeur financier, c’est Etienne qui assumera cette tâche. Germaine est responsable du staff et Buffalo demeure le directeur général qui doit tout coordonner. On a suggéré quelques possibilités pour créer des revenus, comme l'élevage de porcs, cultiver plus de légumes... mais cela prendra du temps. Ward s’est déjà entretenu avec les jardiniers de Mitangu pour les stimuler et leur expliquer comment faire.
Jour 9 - Visite à Mikalayi
Samedi. J’ai eu une conversation avec Beya Anatole, responsable du Centre ouvert, sur son fonctionnement. Il était déjà conscient qu’on devrait réintégrer plus d’enfants.
Ensuite nous sommes allés à Mikalayi pour déposer Jan et Liliane. Nous avons roulé un peu sur la Route Nationale qui part de Kinshasa. Elle est en cours de reconstruction avec l'aide de l'Égypte. Un large boulevard avec des deux côtés des caniveaux pour le drainage. Ce sera un grand travail avant que tout soit terminé, mais au moins ce sera un bon chemin.
A Mikalayi nous avons visité la nouvelle turbine hydraulique, l'hôpital et l'orphelinat. Ils ont désormais l'électricité, c'est un grand progrès, mais la situation dans les bâtiments est désastreuse. Ils doivent travailler avec un vrai minimum mais les gens restent positifs et joyeux. Jan et Liliane resteront ici jusqu'à mardi et nous retournons à Kananga. Ils nous manquent immédiatement.
A Tshiela, le générateur était en panne et trois hommes ont travaillé pendant deux jours pour le réparer. Le moteur a dû être complètement démonté et des pièces de l’ancien moteur ont été utilisées. Ils sont de vrais bricoleurs, avec des bouts de carton et de la tôle ils arrivent à arranger les choses. Leur travail a porté des fruits.
Jour 10 - Kankala Célébration eucharistique
Dimanche. Retour au Village des jeunes pour la messe du dimanche. Cette fois, la route est sèche et nous avons pu continuer sans problèmes majeurs.
La célébration d'une heure et demie avec beaucoup de chants et un long sermon a été filmée par John. C’est lui qui a pris toutes les photos et nous a donné les clichés. Ward a également ajouté un mot au sujet de notre foi. Ensuite, les garçons ont reçu des bonbons et on a donné des pour plus tard. Nous sommes allés voir leur repas. C’est frappant de voir que les plus petits reçoivent la même quantité que les plus âgés ! Je me pose des questions à ce sujet.
Nous sommes ensuite passés chez les Sœurs de Malole pour acheter du vin pour Albert, resté à la maison. Une visite au cimetière où est enterrée Miya était à ne pas manquer et nous avons déposé des fleurs sur sa tombe. Ensuite, nous sommes allés chez les filles pour déposer des bonbons et des jouets. Lorsque nous avons visité la maison, nous avons constaté qu'elle était soignée mais que les filles dormaient aussi sur des nattes, avec seulement un morceau de matelas ici et là.
Les vêtements des enfants étaient rangés dans des sacs en plastique posés sur des étagères. Il y a aussi un petit jardin où elles cultivent elles-mêmes des légumes, ainsi elles remplacent le travail d’un jardinier. Dans la classe des plus petits, plusieurs pupitres attendent que les garçons de l'école professionnelle viennent les remettre en bon état.
Jour 11 - Visite à ORS
Lundi, visite à l'ORS avec Jos. Il s'agit d'un vaste projet de reboisement. Ils disposent de 60 hectares de terres à cultiver. Il y a des garçons pour aider à l'agriculture le matin. Ils sont recrutés dans les villages avec l'intention de revenir ensuite dans leur village pour mettre en pratique ce qu'ils ont appris. L'après-midi, ils peuvent prendre des cours de menuiserie ou de maçonnerie. Ils ne sont pas utilisés comme travailleurs supplémentaires. Ce fut une longue promenade dans le domaine où nous avons vu la pépinière et le matériel pour fabriquer du gravier, des briques, de l'huile de palme... Un beau projet.
Plus tard nous avons eu un entretien avec la direction sur la manière dont elle pourrait faire des économies et générer des revenus. Ils comprennent que c’est nécessaire mais ne voient pas comment faire. Un mais vient assez facilement. Ils aimeraient avoir un devis pour les dépenses liées à l'élevage de porcs. Une nouvelle ouvrière a été engagée au foyer des filles. Comme elle sait aussi coudre elle pourra confectionner ou ajuster les vêtements des enfants pendant ses heures de travail. De cette façon on évite de payer une personne en plus pour ce travail de couture.
Les chambres refaites à Mitangu pourraient aussi rapporter quelque chose au lieu de rester vides. Ils vont réfléchir. Un petit dispensaire pour les patients ambulatoires serait également une possibilité, mais Etienne aura désormais les bras chargés avec la comptabilité.
Dag 12 - Visite d'une école de filles dans la ville
Mardi. Mieke et Ingrid avons visité une école de filles dans la ville. Elle compte 1 600 élèves. Il y avait différents cours et actuellement il n’y a aucune fille soutenue par le Centre ouvert. Apparemment, il y a eu un projet des Nations Unies qui payait les frais de scolarité des nécessiteux. Certains d'entre eux étaient déjà pris en charge par le Centre ouvert et ont été retirés du listing du CRSK. C'était aussi une visite intéressante. Puis nous sommes allés chez Procfin à Kananga pour rencontrer Christophe, l'employé de banque.
Et puis Jan et Liliane étaient de retour. Lors d'une forte averse, j'ai visité les bureaux du Centre ouvert qui se trouve au premier étage. C’est là que vivait Appie et on m’a bien informé. Buffalo est aussi venu et il a demandé à Beya de mieux surveiller le travail de ses hommes. Il a demandé que chaque samedi un des hommes dorme dans le Village des jeunes pour qu’ils puissent s’entretenir davantage avec les garçons et connaître leurs familles. Tous les dossiers semblaient être bien tenus et tout est conservé depuis le début du projet.
Ensuite, avec Jan et la direction nous avons parlé chiffres et finances.
Dag 13 - Visite à Cerdes
Mercredi. Une visite à Cerdes était prévue ce jour.
Il y a un dispensaire et une maternité. Le bloc opératoire n'est plus utilisé. La sœur Eme Ngondo très enthousiaste et joyeuse nous a fait visiter les lieux. Nous avons une fois de plus été choqués par le mauvais état des lits et du matériel, mais ils étaient fiers de disposer d'un petit laboratoire où les tests peuvent être effectués et d’une salle d'accouchements pour 50 accouchements par mois.
Accrochée au mur se trouvait une affiche d’information sur la contraception. Ils ont reçu la documentation de Helpnet concernant ‘family planning’ et ils en sont contents. Nous étions attendus à 11 heures à l'évêché, mais nous avons dû attendre une heure dehors car l’évêque était en réunion. C'est un homme sympathique, il a fait les études d’avocat mais il s'intéressait davantage aux deux agronomes, Jos et Ward qui étaient avec nous.
Dans l'après-midi nous avons eu la réunion avec Grokampo. Il y avait un ou deux représentants de chaque projet. L’histoire des projets échoués a d’abord été évoquée. Ils travaillent ensemble sur des points connus, mais pas de manière structurée. On leur a demandé de se voir plus souvent, une fois par mois par exemple, et d'essayer de se renforcer mutuellement.
Dag 14 - Entretien avec la direction de Kankala
Jeudi. Nous avons rencontré la direction pour discuter de quelques questions pratiques comme, les salles vides dans le Village des jeunes, une deuxième salle de réunion peu utilisée et qui pourrait servir pour une classe supplémentaire, la construction de l'école qui doit être commencée, achever les pupitres d'école au plus vite et déménager dans les classes du Village des jeunes, acheter des bottes pour les élèves de terminale agricole, des matelas pour les filles, réparer les poussettes... C’est arrangé pour les matelas et les poussettes grâce à une aide financière d'Albert.
Le père Ivo avait un conteneur avec des matelas alors nous en avons acheté vingt-cinq, cela lui a donné un peu d'argent pour payer son personnel. Nous en avons emmené dix-neuf chez les filles et elles étaient très heureuses. Cinq des meilleurs chariots ont été amenés chez un soudeur en ville pour faire réparer les essieux et plusieurs chariots ont reçu des pneus neufs. Il y en avait encore cinq en bon état, il y a donc à nouveau dix bonnes charrettes à bras. Les hommes profitaient de la présence des blancs et ne voulaient pas payer de loyer pour leur charrette. Benoit, qui s'occupait de l'administration depuis un certain temps, ne voulait plus continuer à le faire car il était traité de manière irrespectueuse. Il fut convenu qu'Etienne suivrait les hommes à leur départ et à leur arrivée durant quelques jours. L'électricité de la maison a également été réparée pour plus de sécurité, aux frais d'Albert.
La direction a demandé deux motos, une pour la direction et une pour le Centre ouvert. Un calcul rapide montre que l’achat et les dépenses ensemble couteraient moins cher que payer les motos-taxis. Ils veulent aussi une voiture de rechange mais le budget ne le permet pas pour le moment.
Dag 15 Adieu et départ
Vendredi. Nous avons dû nous lever tôt pour ensuite attendre longtemps à l'aéroport de Kananga.
La direction est venue nous dire au revoir et Marie-Jeanne, qui devait être à l'aéroport pour le gouverneur, est venue nous dire au revoir, tout comme Sylvain.
A Kinshasa, le Père Pol est venu nous chercher et nous sommes allés au couvent des sœurs de Don Bosco dans un quartier pauvre de la ville. Nous avons pris un copieux repas dans un restaurant qu’ils tiennent pour former les filles dans le métier de la restauration.
Malheureusement, le 12 décembre, nous devions apprendre la terrible nouvelle que le Père Pol avait été assassiné dans sa chambre à Kinshasa.
Le soir, nous sommes tous passés à la douane avec nos bagages et atterri en toute sécurité à Zaventem après un long vol de nuit.
La fin d'un voyage impressionnant que nous avons pu faire en compagnie de sept personnes formidables. Chacun a contribué à sa manière à faire de ces semaines de bonnes semaines et à se compléter là où c’était nécessaire. Une équipe au top.
Le Congo est un beau pays, la plupart de ses habitants sont certes résilients et optimistes, mais la grande pauvreté ne leur facilite pas la tâche. On nous demande régulièrement de l'argent ou une augmentation de salaire. A ces moments-là il n'est pas facile d'être le Blanc qui doit faire comprendre que le budget ne le permet pas.
Reportage : Ingrid Maervoet
*Voir section: 'RECENTE' père Paul